20 313 tonnes de déchets collectés en 2013

20 313 tonnes de déchets collectés en 2013

En 2013, nous avons moins jeté dans la poubelle grise que l’année précédente et un peu plus dans la poubelle jaune. Ce sont deux bonnes nouvelles, nous jetons moins de déchets non recyclables et nous trions plus. Avec un coût de 2 360 000 € en 2013, le poste collecte et traitement des déchets est le plus important du budget de la CC2V. Les élus veillent à la maîtrise des coûts. Pour cela, la baisse des tonnages reste la piste privilégiée.

Le bilan 2013 de la collecte des déchets est l’occasion pour les élus de faire un point sur le dispositif proposé aux habitants des 16 communes. Année après année, l’enjeu consiste à mettre en œuvre un service de qualité à un coût supportable par la collectivité. Car, plus de 30% du budget de la CC2V est, chaque année, affecté à la gestion des déchets que nous produisons. Ainsi, les recettes provenant des taxes d’habitation et foncières des habitants suffisent à peine à couvrir le coût de collecte et de traitement des déchets. L’optimisation du système de collecte, associé à la baisse des tonnages collectés, est donc un enjeu majeur. Avec les élus de la CC2V, le service environnement met en place des solutions pour proposer le meilleur service à un coût maîtrisé. Aujourd’hui, le coût de la collecte des déchets est estimé à 103 € par habitant et par an.
Faire enlever ses déchets devant sa porte coûte l’équivalent de deux pleins d’essence. Toutefois, l’augmentation des tonnages de certains attire particulièrement l’attention des élus.

Deux fois plus cher

collecte en porte à porteDéposer ses déchets verts devant sa porte coûte deux fois plus cher que de les emmener en déchetterie. Or, sur une année, la quantité de déchets verts collectée en porte à porte est passée de 3006 tonnes à 3133 tonnes. C’est l’équivalent en poids de 100 voitures supplémentaires à recycler ! Le coût de la collecte et du traitement des déchets verts a ainsi considérablement augmenté avec les années. Plus que jamais, le travail de prévention démontre son importance. En effet, dans ce cas, le compostage des déchets verts avec les déchets fermentescibles a un impact direct sur la quantité de déchets produits par un ménage. Quand on sait que cela permet également de produire un fertilisant gratuit, on comprend l’intérêt à composter ses déchets.

Se demander ce que deviennent nos achats

L’année 2013 a été celle du lancement officiel des actions en faveur de la prévention déchets. La prévention déchets, c’est tout ce qui précède la gestion du déchet. A plus ou moins brève échéance, quand on achète un objet, un aliment, celui-ci sera amené à devenir un déchet. C’est au moment de cet achat que nous devons nous poser quelques questions. Que va-t-il devenir – pourra-t-il être recyclé ? Est-il possible de faire un achat qui génère moins de déchets ? La prévention déchets est un travail d’information et de sensibilisation sur l’impact de nos gestes de consommation. Comme nous l’avions précédemment indiqué, ce sont généralement des gestes dits « de bon sens ». Le service prévention mène donc des actions de sensibilisation auprès des habitants, des mairies et au sein de la CC2V.

Objectif : réduire de 7% nos déchets

Ce travail, les élus de la CC2V souhaitent y mettre la même énergie que celle utilisée lors du lancement de la collecte sélective. Si notre geste de tri des déchets est, aujourd’hui, rentré dans nos habitudes ; ce n’est pas toujours le cas des gestes qui précèdent la production du déchet. Le service prévention déchets de la CC2V multiplie donc les moments de rencontre avec les habitants. Participation à des manifestations locales, interventions en milieu scolaire, mise en place de projets, un programme d’actions a été défini sur une période de quatre années. Il correspond à la durée du plan local de prévention signé fin 2011 avec l’ADEME. L’enjeu consiste à réduire de 7% la quantité de déchets produite à l’échelle de notre territoire d’ici 2017.